L'ETHIOPIE : le sud (03/11/2024 - 17/11/2024)

2ème partie

9 novembre au matin, petit déjeuner pendant lequel nous pouvons admirer 3 jeunes bouchers en train de hacher des morceaux de viande avec une dextérité incroyable ... 😯

... ensuite, direction nord-ouest vers la région de Konso, une autre peuplade éthiopienne ...

... et nous nous arrêtons de temps en temps le long de cette route pour observer de nouvelles espèces ...

... comme cet Autour sombre (Melierax metabates).

Ce rapace diurne est visible dans toute l'Afrique subsaharienne.

Le Tchagra à croupion rose (Telophorus cruentus) vit en Afrique de l'est, de l'Egypte à la Tanzanie.

Il y a 4 sous-espèces dont hilgerti en Ethiopie, Somalie et nord-est Kenya.

Nous reverrons le Gobemouche à petit bec (Bradornis microrhynchus).

L'Aigle des steppes (Aquila nipalensis) planant au-dessus de nos têtes.

Il niche en Asie centrale et hiverne en Afrique de l'est et en Inde.

Nous reverrons aussi les Barbicans d'Arnaud (Trachyphonus darnaudii).

et la Tourterelle maillée (Spilopelia senegalensis).

Au-dessus de nous, voici l'Aigle de Wahlberg (Hieraaetus wahlbergi) que l'on peut observer partout au sud du Sahara.

Une gazelle non identifiée 😂

et puis trop beau pour ne pas vous le remontrer : le Choucador superbe (Lamprotornis superbus).

Nous sommes à l'affut ...

... pour voir les Spréos royaux (Lamprotornis regius) endémiques de l'Ethiopie, la Somalie, le Kenya et le nord de la Tanzanie.

et le Coliou huppé (Urocolius macrourus) que l'on peut observer au sud du Sahara, de la Mauritanie à la Somalie, et du Congo à la Zambie.

et on reverra son cousin le Coliou rayé (Colius striatus).

Le Cordonbleu violacé (Granatina ianthinogaster) vit dans l'est de l'Afrique, en Ethiopie, Somalie, Kenya, Ouganda et Tanzanie.

Seul le mâle a le masque bleu.

On reverra également le Rollier à longs brins (Coracias caudatus).

Voici le Fauconnet d'Afrique (Polihierax semitorquatus) qui niche dans la Corne d'Afrique, au Congo, en Angola, en Namibie et en Afrique du Sud.

Ce petit rapace diurne a deux sous-espèces. Ici il s'agit de la sous-espèce castanonotus.

et nous serons observés par le Vautour charognard (Necrosyrtes monachus) perché sur sa termitière.😕

Au sol, nous admirerons le Traquet du désert (Oenanthe deserti) qui niche en Asie et en Afrique du nord.

La sous-espèce homochroa au sud du Sahara hiverne ici.

On verra un autre Alecto : l'Alecto à bec rouge (Bubalornis niger).

La sous-espèce intermedius vit au sud-est du Soudan, en Ethiopie, Somalie, Ouganda, Kenya et Tanzanie.

Là, ce n'est plus le vautour qui nous observe ...😄

Un autre rapace diurne nous survole, pattes et bec rouges, c'est le Bateleur des savanes (Terathopius ecaudatus).

On peut le voir dans l'Afrique subsaharienne, en Egypte et dans la péninsule arabique.

Mais qui voilà ... notre Héron cendré (Ardea cinerea) ... il est universel ...

Lui aussi n'est pas rare ... le Héron garde-boeufs (Bubulcus ibis) ...

... allez en reprend la route ... mais attention au dromadaire errant ...

... et toujours des arrêts photos comme ici pour la Veuve de paradis (Vidua paradisaea) que l'on peut observer dans l'est et le sud de l'Afrique ainsi qu'en Angola.

On voit difficilement ses yeux qui sont noirs.

Ici un mâle, la femelle étant brunâtre rayée de noir.

ou à nouveau l'Élanion blanc (Elanus caeruleus).

Des Cigognes d'Abdim (Ciconia abdimii) qui nichent en Afrique au sud du Sahara ainsi qu'au Yemen.

et des Pintades vulturines (Acryllium vulturinum) qui vivent dans l'est de l'Afrique en Ethiopie, Somalie, Kenya, et Tanzanie.

Elle doit son nom à la ressemblance de sa tête et de son cou avec ceux d'un vautour.

Et pas de fleurs me direz-vous ? mais si mais si ...

Voila ce que j'ai vu :

La Justicia flava est une Acanthaceae d'Afrique tropicale et du sud.

Le Cissus rotundifolia de la famille des Vitaceae est endémique de l'Afrique de l'est et du Moyen-Orient.

Ses feuilles rondes sont succulentes faisant ainsi des réserves d'eau.

L'Ormocarpum trichocarpum est une Fabacae endémique de l'Afrique de l'est.

C'est un petit arbre épineux de maximum 5m de haut.

Le Tribulus cistoides de la famille des Zygophyllaceae qui comprend 235 genres est endémique au Cap Vert, de l'Erythrée au Mozambique et dans les îles du Pacifique.

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La Justicia calyculata (Acanthaceae) se trouve en Afrique de l'est.

La Pavonia burchellii est une Malvaceae que l'on peut voir de l'Egypte à l'Afrique du Sud.

L'Ipomoea obscura (Convolvulaceae) occupe toute la zone subtropicale et tropicale du Vieux Monde.

Le Calotropis procera ou Pomme de Sodome est une Apocynaceae) visible dans toute l'Afrique et l'Asie.

Nous arrivons à Konso et comme souvent à l'entrée et la sortie des villes, il y a des contrôles de police ...

un simple corde barre la route ... un policier en tenue contrôle, armé d'un bâton et des auxiliaires regardent ...

Il a beaucoup plu aussi dans la région ...

C'est la pose de midi ...

... puis on reprend la route ... mais priorité aux vaches ... ici on peut tripler ... et toujours autant de monde à pied sur les routes ...

... en bord de route, c'est le marché, ... les jeunes jouent au kicker ou au volley ...

... on s'étonne de la présence de bâtiments modernes, de poteaux électriques face à des habitats sommaires sans équipement ...

Premier objectif de cet après-midi, la visite du village de Gamolé classé au patrimoine mondial de l'Unesco.

Pas moins de 20 villages appelés "paletas" sont classés ainsi dans la région de Konso.

Il s'agit de villages fortifiés entourés jusqu'à 6 murailles concentriques en pierre de basalte et d'une hauteur pouvant aller jusqu'à 3 m.

Nous sommes accueillis à l'entrée du village et nous suivons un guide de village habillé en habits traditionnels ... ici, c'est la tribu des Dorzés.

Les Dorzés sont connus pour leurs habitations appelées "toukouls". Ils sont réputés pour leurs tissages également.

Leur langue est l'Oromique, une langue afroasiatique.

Gamolé a trois enceintes circulaires. L'extérieure fait 1.300 m. 

Nous déambulons dans le village ...

Leur hutte a une forme caractéristique rappelant celle de l'éléphant ... une manière de repousser les animaux sauvages ...

Les parois sont entièrement tressées de bambous ainsi qu'à l'intérieur où des pièces sont aménagées ...

Les enfants sont livrés à eux-mêmes ...

Les grains de café sont séchés sur des tables en pierre ...

Je vous disais, le tissage est une de leurs spécialités et j'aurai droit à un apprentissage ...

Une autre caractéristique des peuples Konso est leur tombe sur laquelle ils disposent des statues en bois appelées Wakas et censées représentées leurs ancêtres ...

Elles font bien sûr l'objet d'un commerce pour les touristes ...

Il sont aussi agriculteurs et cultivent toutes sortes de céréales en terrasses comme ici le sorgho ...

Ils fabriquent également des crêpes à base de pulpe de bananiers ... nous avons mangé celles faites devant nous avec un petit alcool de grain maison ...  pas mauvais ...

Les villages Konso sont divisés en quartiers et ceux-ci comporte une "mora". Ce sont des placettes où les villageois se réunissent à l'occasion de discussions concernant la gestion du village ou pour des fêtes.

Sur la place est dressé un mât appelé ulahita fait de perches de genévriers reliés par une corde. Une corde est ajoutée tous les 18 ans pour symboliser la nouvelle génération.

En calculant le nombre de cordes, on peut donc connaître l'âge du village ... soit ici 234 ans 

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Une des fêtes organisées sur la Mora est la cérémonie de passage à l'âge adulte pour les hommes. Elle consiste en général a faire passer une épreuve au futur adulte. Ici, l'épreuve est de soulever une grosse pierre et de la jeter derrière soi ...

han ... j'ai réussi ... je suis ... encore adulte ... 😃

Jusqu'à récemment, une autre coutume Konso était de conserver le corps du chef de clan décédé durant 9 ans 9 mois 9 jours 9 heures 9 minutes avant de l'inhumer et qu'il soit réellement remplacer à la tête du clan.

Celui était alors momifié.

Photo Métasébia Békélé 2002

Nous assistons à une petite fête en costume local ..

Le village est fleuri aussi ...

Voici le Bidens bipinnata qui est une Asteraceae introduite d'Amérique.

La Impatiens hochstetteri (Balsaminaceae) que l'on trouve de l'Erythrée à l'Afrique du Sud.

L'Euphorbia ingens (Euphorbiaceae) qui est endémique du Mozambique à l'Afrique du Sud.

La Salvia leucantha (Lamacieae) est une sauge introduite du Mexique.

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La Kalanchoe laxiflora est une Crassulaceae de Madagascar.

La Lobelia erinus de la famille des Campanulaceae est endémique de l'Afrique de l'est et du sud.

Bon, on quitte ce beau village, mais ... une bande d'enfants m'entoure en criant "money, money" et en montrant mon sac banane ... petits futés !

Nous remontons vers le nord vers Arba Minch en faisant une halte au bord du lac Chamo ... lui aussi bien rempli ...

Le lac est très poissonneux ... Près de la "cabane du pêcheur" (air connu🎶), nous observons un pêcheur nettoyant les poissons qu'il a attrapés ...

Et quelques oiseaux encore ... déjà vus ...

Mais un autre pas encore vu ...

Le Tisserin minule (Ploceus luteolus) qui vit en Afrique équatoriale.

et puis, je ne résiste pas à vous remontrer ces tourtereaux ...

Près de l'eau, il y a souvent des odonates comme cette Brachythemis impartita ...

On la trouve en Afrique centrale et septentrionale et même de l'autre côté de la Méditerranée ...

Un papillon aussi : le Precis octavia qui est de la sous-famille des Nymphalineae et vit en Afrique centrale et du sud. La sous-espèce sesamus est méridionale comme ici.

Je verrai encore quelques nouvelles fleurs bien sûr ...

Le Jacaranda mimosifolia ou Flamboyant bleu, une Bignoniaceae originaire d'Amérique du sud, mais répandue partout.

L'Abutilon hirtum est une Malvaceae présente dans les zones tropicale et subtropicale de l'Ancien Monde.

Fin de journée, en route pour notre hôtel ...

En chemin, nous remarquons de drôles de "boîtes" suspendues aux branches d'un arbre ... Il s'agit en fait de ruches ...

Notre hôtel Halle Resort 4* surplombe le lac Abaya et est un peu plus confortable que le précédent ...

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Réveil matinal ...

... et petit déjeuner buffet copieux où nous découvrons l'excellent jus de Corossol une plante de la famille des Annonaceae provenant d'Amérique du sud ...

Située à l'ouest du Grand Rift africain, Arba Minch est la capitale de la région d'Ethiopie du Sud, une des 12 régions administratives de l'Ethiopie actuelle.

Arba Minch veut dire en amharique la ville aux 40 sources du fait des nombreuses sources er rivières souterraines qui l'alimentent.

Elle se situe ainsi près de l'isthme qui sépare les lacs Chamo et Abaya ce qui en fait une ville touristique même pour les Ethiopiens.

Cette nuit, nous avons été bercés par les prières chantées d'un prêtre depuis la grande église St Gebriel toute proche ...

C'est une église orthodoxe dont la messe dure tout le WE avec des prières chantées sans arrêt à l'extérieur.

Les pratiquants sont revêtus d'un voile blanc.

Ce qui m'amène à parler brièvement des religions dans ce pays ...

62 % des habitants sont chrétiens dont 43% orthodoxes et 19% protestants.

34% sont musulmans sunnites.

Le reste serait animiste (croyance en des esprits).

Ce matin nous retournons au lac Chamo pour une balade en bateau ...

... vu l'état de certains, on n'est pas très rassuré ...

... le niveau de l'eau est toujours élevé ...

... et les premiers oiseaux prennent la pose ...

Le Héron strié (Butorides striata) déjà vu.

👈

Le Héron goliath (Ardea goliath)

C'est le plus grand des échassiers. Il peut vivre 22 ans.

On le trouve en Afrique du Sahara à l'Afrique du Sud et dans la péninsule arabique.

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On reverra aussi le Choucador de Rüppell 

(Lamprotornis purpuroptera).

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Ainsi que l'Ouette d'Égypte (Alopochen aegyptiaca).

Il y aura également plusieurs Pygargues vocifères (Icthyophaga vocifer).

Nous verrons de nombreuses Hirondelles rustiques (Hirundo rustica) probablement venues de chez nous ...

Un concurrent du Pygargue vocifère : le Balbuzard pêcheur (Pandion haliaetus).

On le trouve partout sauf en Antarctique ... Les Européens hivernent en Afrique.

Un Chevalier guignette (Actitis hypoleucos) passera par là.

Très répandue, cette espèce hiverne en Afrique également lorsqu'elle se reproduit en Europe.

Nous ferons la connaissance du Guêpier écarlate (Merops nubicus).

C'est un oiseau qui vit au nord de l'Afrique subsaharienne, du Sénégal à la Somalie, en RDC et Tanzanie.

De même avec le Tisserin écarlate (Anaplectes rubriceps).

Il est visible dans toute l'Afrique au sud du Sahara.

Il y a 3 sous-espèces dont leuconotos en Ethiopie.

La femelle n'a pas de plumage rouge.

Nous observerons encore le Prinia modeste (Prinia subflava).

De la famille des Cistolidae, il occupe toute l'Afrique subsaharienne. 

Il compte pas moins de 10 sous-espèces avec au centre de l'Ethiopie la sous-espèce type.

Ah tiens ! Une Ombrette africaine (Scopus umbretta) 

Et puis voici le Martin-pêcheur huppé (Corythornis cristatus).

Il niche dans toute l'Afrique au sud du Sahara.

Il comporte 5 sous-espèces dont stuartkeithi en Ethiopie, Somalie et l'est du Soudan.

Nous irons jusqu'aux abords d'une île ... aux Crocodiles du Nil (Crocodylus niloticus) ... ce qui ne semble pas déranger ces pêcheurs ...

Et pour terminer, une libellule : 

L'Orthetrum chrysostigma qui est africaine, mais s'étend jusqu'au Portugal et l'Espagne ainsi que dans la péninsule arabique jusqu'en Afghanistan.

Il est l'heure de déjeuner avec un bon plat africain ...

Après-midi, nous visitons le parc national de Nechisar qui n'est pas accessible en bateau vu le niveau de l'eau.

Ce parc situé sur l'isthme séparant les deux lacs fait 750 km². Il fait malheureusement l'objet de luttes tribales qui empêchent la bonne gestion du parc.

Nous n'aurons donc droit qu'à une petite balade pédestre accompagné d'un garde armé ...

Le parc comporte plusieurs espèces d'arbres tropicaux tels acacias et ficus et de nombreux animaux le peuplent tels différentes antilopes, chacals, hippopotames, voire léopards ...

qu'on ne verra pas hormis quelques phacochères ...  

Certains arbres sont impressionnants tout comme certaines lianes ...

Une petite retenue d'eau attire les jeunes du coin ...

Faute de léopard, nous verrons des Francolins huppés (Ortygornis sephaena).

Son aire de répartition va de la Corne d'Afrique à l'Afrique du Sud.

Il y a 5 sous-espèces. Dans la Corne d'Afrique, c'est la sous-espèce grantii.

Ils vivent souvent en petites bandes de 6-7 individus.

Quelques insectes aussi comme les papillons :

L'Euphaedra neumanni qui est un Nymphalidae vivant au sud-ouest de l'Ethiopie et au sud du Soudan.

Ici un mâle.

Le Pseudacraea lucretia également un Nymphalidae est présent dans toute l'Afrique, mais la sous-espèce walensis se trouve en Ethiopie et Somalie.

Ici une femelle.

Le Belenois creona est un Pieridae vivant dans l'Afrique tropicale.

En Ethiopie, c'est la sous-espèce boguensis.

Ici un mâle.

Je verrai de même une autre libellule :

La Trithemis kirbyi est africaine, mais elle commence à coloniser le sud de l'Europe.

et quelques fleurs bien sûr ...

L'Absinthe bâtarde ou Parthenium hysterophorus est une Asteraceae introduite d'Amérique.

et le Cleome gynandra (Cleomaceae) endémique de l'Afrique subtropicale et tropicale.

Allez, il est temps de se dire au revoir ...

... et retour à l'hôtel ...

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Petit déjeuner sur la terrasse de notre hôtel toujours aux premières lueurs du jour ...

... au cours duquel nous aurons la visite du Corbeau corbivau (Corvus crassirostris) intéressé par notre nourriture ...

C'est le plus grand des corbeaux et il est endémique à l'Ethiopie.

Caractéristique avec son bec enflé et sa tache blanche dans la nuque.

Aujourd'hui, direction Hawassa 150 km plus au nord et toujours dans cette région du Grand Rift et de ses grands lacs.

On découvre de nouveaux paysages, des églises, des cimetières, ...

... des magasins (avec la pub OMO), la collecte quotidienne de l'eau, le danger de grands trous, les Milans qui attendent leur pitance, ...

Nous traversons la zone de Gamo toujours dans la région de l'Ethiopie du Sud ...

... et nous nous arrêtons en cours de route pour observer quelques oiseaux comme ...

Le Tisserin de Rüppell (Ploceus galbula) qui est endémique à la Corne d'Afrique.

A gauche, une femelle. Le mâle a la face brune.

L'Aigle huppard (Lophaetus occipitalis) habite toute l'Afrique subsaharienne.

Il n'y a pas de dimorphisme sexuel hormis la huppe plus grande chez le mâle.

Le Coliou huppé (Urocolius macrourus) niche en Afrique tropicale du Sénégal à l'Ethiopie et de la RDC à la Zambie.

Il y a 6 sous-espèces dont abyssinicus au centre et au sud de l'Ethiopie et au nord-ouest de la Somalie.

Nous traversons une rivière alimentée par une cascade. L'eau transporte des alluvions ferrugineux.

Nous descendons jusqu'au rivage espérant y voir quelques animaux ...

Hormis le Chevalier guignette (Actitis hypoleucos) ...

... nous ne verrons que des Hirondelles striées (Cecropis abyssinica) rassemblées sur un fil électrique et qui sont aussi subsahariennes.

Elles nichent dans les blocs de pierre le long des cours d'eau.

Au-dessus de nos têtes, le Milan à bec jaune (Milvus aegyptius) présent partout ...

 

... et la Buse augure (Buteo augur) qui occupe la Corne de l'Afrique et le sud-est de l'Afrique.

Elle a la faculté d'avoir un dimorphisme dans le plumage qui peut être blanc ou noir notamment sur les hauts plateaux éthiopiens.

Et par terre, une jolie chenille attire notre regard ... c'est la chenille du Sphinx Tête-de-Mort (Acherontia atropos).

Ce papillon est sédentaire en Afrique, mais peut migrer jusqu'au nord de l'Europe pour se reproduire en deux générations puis revenir en Afrique.

Ci-joint une photo de l'imago from Wikipedia.

Nous approchons d'Hawassa, capitale de la région Sidama et au bord du lac éponyme.

La ville compte environ 160.000 habitants et est assez touristique avec des hôtels au bord du lac.

Au centre de la ville trône le Sidama Sumuda, monument célébrant l'autonomie des Sidamas.

La circulation automobile se déroule calmement ...😀

Autre monument important d'Hawassa, sa cathédrale orthodoxe St Gabriel située au bord du lac.

Nous nous installons dans notre hôtel toujours au bord du lac agité par une forte bise ...

Après un bon déjeuner éthiopien ...

... nous embarquons pour un tour du lac Hawassa ...

... et les observations ne se font pas attendre ...

Des Cormorans à poitrine blanche (Phalacrocorax lucidus).

Ils se trouvent en Mauritanie et en Egypte ainsi que dans l'Afrique subsaharienne.

Nous reverrons pas mal de Mouettes à tête grise (Chroicocephalus cirrocephalus).

Il y aura également l'Ibis sacré (Threskiornis aethiopicus).

Le Chevalier sylvain (Tringa glareola).

Ce limicole très répandu niche en Europe et en Asie, mais migre en hiver vers l'Afrique ou en Inde et en Australie.

Nous pourrons voir de même le Cormoran africain (Microcarbo africanus) qui est une espèce africaine au sud du Sahara et ayant une sous-espèce à Madagascar.

Il y aura encore des Grèbes castagneux (Tachybaptus ruficollis).

La plupart sont sédentaires. Il y a 7 sous-espèces selon leur localisation. En Afrique, au sud du Sahara, c'est la sous-espèce capensis.

Nous verrons un autre limicole : le Chevalier cul-blanc (Tringa ochropus) qui a la même éthologie que son cousin sylvain avec qui on le confond souvent d'ailleurs.

Au bout du lac, nous apercevons quelque chose au ras de l'eau ... ce sont des hippopotames (Hippopotamus amphibius) ...

Il vaut mieux ne pas trop s'en approcher vu leur relative agressivité ... Ils ne sortiront de l'eau que la nuit venue ...

Le soleil va bientôt se coucher ... on nous débarque au bord du lac et nous pouvons ainsi marcher jusqu'à notre hôtel en le longeant ...

Il ne faut pas avoir peur de se mouiller les pieds pour manger dans ce restaurant ...

On croise charrettes et Marabouts, mais ces derniers à priorité ...

On peut jouer au kicker ...

... ou tomber sous le charme de ses enfants moyennant récompense évidemment ...

... encore un petit détour par un parc où l'on peut voir des singes vervets (Chlorocebus pygerythrus) présents dans toute l'Afrique de l'est ...

... et des Hyènes tachetées (Crocuta crocuta) vivant dans toute l'Afrique subsaharienne.

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... ceux-ci sont recueillis dans ce parc et se trouvent en semi-liberté.

Ca y est, le soleil est couché ...

... mais une surprise nous attend à l'hôtel ... c'est l'anniversaire de notre compagnon Bernard qui passe dans la dizaine supérieure ...😁🙏💥

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12 novembre 05h45 ... nous partons voir un spot ornithologique près d'un pont à la sortie d'Hawassa ...

....à peine débarqués, des milliers d'hirondelles rustiques nous y attendent ...

😮

... celle-ci a l'air encore engourdie par la nuit ...

... les hippopotames sont réveillés aussi ...

... et les pêcheurs se préparent ...

Effectivement, les oiseaux ne manquent pas ... la chasse peut commencer ... 😜

Des déjà vus comme le Jacana à poitrine dorée (Actophilornis africanus) 

Le Vanneau éperonné (Vanellus spinosus)

La Tourterelle pleureuse (Streptopelia decipiens)

La Tourterelle à collier (Streptopelia semitorquata)

Monsieur et Madame Souimanga à longue queue  (Cinnyris pulchellus)

Mais nous verrons un jeune Tarier des prés (Saxicola rubetra) qui est une espèce européenne que l'on retrouve en hiver ici.

et le couple d'Amarante du Sénégal (Lagonosticta senegala), le mâle arborant sa robe rouge.

Ils vivent dans toute l'Afrique subsaharienne.

Ils comprennent 6 sous-espèces dont somaliensis dans la région.

Je verrai à nouveau le Cordonbleu à joues rouges (Uraeginthus bengalus)

ainsi qu'un couple de Martin-pêcheur pie (Ceryle rudis)

Nous pourrons observer quelques Serins comme :

Le Serin strié (Crithagra striolata) qui niche au centre de l'Afrique de l'Ethiopie à la RDC et à la Zambie.

Il n'a pas de dimorphisme sexuel.

Le Serin d'Abyssinie (Crithagra citrinelloides) ne vit que dans le centre de l'Ethiopie (sous-espèce cirinelloides) et au sud-ouest du Kenya (sous-espèce kikuyensis).

Nous observerons encore un autre Tisserin : Le Tisserin à lunettes (Ploceus ocularis) se trouve sur une ligne allant de la Côte d'Ivoire à l'Ethiopie jusqu'à l'Afrique du Sud.

Il y a 3 sous-espèces dont crocatus en Ethiopie.

Ici une femelle car le mâle a une bavette noire.

Nous reverrons une femelle de Gobemouche sombre (Muscicapa adusta) 

J'observerai de nouveau le Prinia modeste (Prinia subflava)

Je pourrai encore voir la Tourterelle vineuse (Streptopelia vinacea) qui niche dans une zone au sud du Sahara et au nord de l'équateur, de la Mauritanie à la Somalie.

et le Coucal à nuque bleue (Centropus monachus).

Il fait partie des Cuculidae (le Coucou) et on peut le voir au sud du Sahara jusqu'en Ethiopie et jusqu'en Angola au sud.

Le Martin-chasseur à tête grise (Halcyon leucocephala) est un africain subsaharien.

Etonnament, il ne mange pas de poisson, mais plutôt des insectes, des batraciens, des oisillons voire de petits mammifères.

On reverra le Martin-pêcheur huppé (Corythornis cristatus).

Un Moineau gris (Passer griseus) se posera sur la rambarde du pont.

Il vit au sud du Sahara jusqu'en Namibie.

Il comporte 3 sous-espèces dont ugandae là où nous sommes.

Avant de rejoindre l'hôtel pour le petit déjeuner, nous aurons l'occasion de voir un Cormoran à poitrine blanche (Phalacrocorax lucidus) aux prises avec un poisson-chat.

Nous prenons ensuite la direction de Senkele à 30 km à l'ouest d'Hawassa.  Les autochtones nous déconseillent d'y aller car les routes sont en très mauvais état et la présence de la milice est à éviter.

Ce qui ne nous empêchera pas d'observer des Damans de Rhodésie (Heterohyrax brucei).

Ils vivent dans les régions rocheuses et montagneuses de l'Ethiopie jusqu'au nord de l'Afrique du Sud.

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Nous pourrons observer également notre Faucon crécerelle (Falco tinnunculus) qui est un rapace diurne qui niche dans l'Eurasie et en Afrique du nord, mais certaines sous-espèces sont sédentaires dans le reste de l'Afrique. Ainsi en Ethiopie se trouve la sous-espèce rufescens.

Nous observerons 3 espèces de Traquet :

Le Traquet à tête blanche (Oenanthe leucopyga).

On le trouve en Afrique du nord avec l'Ethiopie comme limite sud-est.

Le Traquet à ventre roux (Thamnolaea cinnamomeiventris) est un habitant de l'Afrique de l'est de l'Erythrée à l'Afrique du Sud.

Il y a 7  sous-espèces dont subrufipennis en Ethiopie du sud-ouest.

et le Traquet de Schalow (Oenanthe lugubris).

Son aire de répartition est la Corne de l'Afrique jusqu'en Tanzanie.

Et puis on reverra le Pipit africain (Anthus cinnamomeus)

Bon, il nous faut donc repartir vers l'est et traverser la grande ville de Shashemené. Il nous est même souhaité bon voyage en français ...

... mais la route est encombrée et la circulation ralentie ...

... cela permet d'admirer le paysage et les habitants ...

... élevage et cueillette ...

On trouve de tout ... Pharmacie, banque, super market, ...

... vêtements, palissades, fruits, bois, ...

... églises et mosquées ...

... petits, moyens et grands vont à l'école ...

... si vous cherchez les toilettes, c'est par là ... 

eux, ils sont déjà prêts pour le nouvel-an ... pour la moto, c'est trop tard, c'est complet ... 😊

Rechangement de programme, vu le trafic, on se dirige vers Goba dans le Parc National de Balé au sud-est ... 

Les Hérons garde-bœufs se régalent ...

... parmi ces champs, il est parfois difficile de s'imaginer au cœur de l'Afrique ...

... la moissonneuse semble toute neuve, mais le ramassage se fait encore à la main et le transport en charrette ...

... mais nous allons vite changer de décor ... nous attaquons les hauts plateaux à plus de 3.000 m d'altitude ...

Petite pause pour admirer le paysage et les autochtones intrigués viennent nous voir ...

Je leur montre les photos que nous prenons ...

Nous nous arrêtons ensuite près de quelques étangs qui intéressent des oiseaux ...

Nous y retrouvons le Grèbe castagneux (Tachybaptus ruficollis)

Des Ouettes à ailes bleues (Cyanochen cyanoptera).

Elles sont endémiques aux hauts plateaux éthiopiens et on peut les voir en groupe de plusieurs dizaines.

Un autre endémique de ces hauts plateaux, mais jusqu'en Erythrée : le Râle de Rouget (Rougetius rougetii).

Ils sont monogames et élèvent ensemble 4 à 8 œufs pondus entre mars et octobre.

Il y aura aussi la Foulque caronculée (Fulica cristata) qui vit dans l'est et le sud de l'Afrique.

Elle se distingue de notre Foulque macroule (Fulica atra) par ce caroncule rouge.

Nous verrons des limicoles comme le Chevalier guignette (Actitis hypoleucos).

C'est une espèce eurasiatique qui hiverne en Afrique.

et le Gravelot à triple collier (Charadrius tricollaris) que nous avions vu au lac Koka.

Chez les Anatidae, nous observerons les Canards à bec jaune (Anas undulata).

Ils nichent dans l'est et le sud de l'Afrique et comportent deux sous-espèces dont ruppelli en Ethiopie.

Et chez les Threskiornithidae (eh oui, ça existe 😜), nous pourrons voir l'Ibis caronculé (Bostrychia carunculata).

Il est endémique à l'Erythrée et l'Ethiopie.

Il est grégaire comme ses cousins de la même famille.

Passons aux divers passereaux aperçus ...

Le Rufipenne morio (Onychognathus morio).

Il vit dans l'est de l'Afrique du sud Soudan au Cap de Bonne Espérance.

La sous-espèce nordique se nomme rueppellii.

Le Traquet afroalpin (Pinarochroa sordida) ne se trouve qu'en Ethiopie, Kenya, Ouganda et Tanzanie sur leurs hauts plateaux.

Il y a 4 sous-espèces et en Ethiopie, c'est la sous-espèce type sordida.

Le Rufipenne à bec fin (Onychognathus tenuirostris) est moins répandu que son cousin morio.

Il occupe la zone du sud Soudan à la Tanzanie, la Zambie et la RDC.

Nous reverrons le Moineau gris (Passer griseus)

On apercevra une petite nuée d'Astrilds ondulés (Estrilda astrild).

Ils colonisent toute l'Afrique subsaharienne et comptent pas moins de 17 sous-espèces selon leur localisation. En Ethiopie, il s'agit de peasei.

L'Euplecte à croupion jaune (Euplectes capensis) niche de l'Ethiopie à l'Afrique du Sud, en RDC, Angola et à l'ouest en Guinée.

Il y 6 sous-espèces dont xanthomelas en Ethiopie.

Ici un mâle à gauche et une femelle à droite.

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Le Tarier africain (Saxicola torquatus) occupe toute l'Afrique subsaharienne et la péninsule arabique.

Il y a 13 sous-espèces dont albofasciatus en Ethiopie.

Ici un mâle en-dessous et une femelle au-dessus.

La Grive d'Éthiopie (Turdus simensis) est également endémique des hauts plateaux de l'Erythrée et de l'Ethiopie.

Nous verrons une Buse variable (Buteo buteo) originaire de l'est de l'Europe ou d'Asie centrale et qui hiverne ici.

Et je verrai de nouvelles fleurs ...

La Spergula arvensis (Caryophilaceae) qui vient d'Europe.

La Salvia nilotica est une Lamiaceae endémique à l'Afrique centrale et du sud.

Le Trifolium semipilosum (Fabaceae) que l'on trouve de l'Erythrée au sud-ouest de l'Afrique.

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Le Clinopodium simense encore une Fabaceae endémique d'Ethiopie et du centre et sud de l'Afrique.

Le Carduus chamaecephalus (Asteraceae) est endémique du Soudan, de l'Ethiopie, de l'Ouganda, du Kenya, de la Tanzanie et de la RDC.

Le Cenchrus ciliaris est une Poaceae ou graminée que l'on trouve partout en Afrique jusqu'en Inde.

L'Echinops spinosissimus est une Asteraceae originaire de l'est de la Méditerranée.

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La Mentha aquatica (Lamiacae) qui vient du nord de l'Afrique.

La Hagenia abyssinica est une Rosaceae que l'on trouve en Afrique centrale.

C'est un arbre toxique dont on extrait des fleurs femelles une substance vermifuge.

Pendant nos observations, nous sommes rejoints par des éleveurs à cheval ...

Ce sont des Oromos qui font paître leurs troupeaux dans toutes les montagnes de Balé.

Certains, les plus jeunes, sympathisent avec nous ...

Nous arrivons pour finir au QG du Parc National des monts Balé ...

Une statue de Biniyam Admasu rend hommage à cet homme qui s'est voué corps et âme pour ce parc ...

Pour terminer la journée, nous faisons une balade aux alentours du QG ...

... et nous pouvons rapidement apercevoir le Nyala de montagne (Tragelaphus buxton) un des emblèmes du parc ...

Le Cobe des roseaux (Redunca redunca) que l'on trouve dans toute l'Afrique centrale.

Les Gazelles de Thomson (Eudorcas thomsonii) vivent en Afrique de l'est : au sud de l'Ethiopie et du Soudan, au Kenya et en Tanzanie.

La Gazelle de Grant (Nanger granti) se trouve dans la même région que sa cousine de Thompson, mais aussi en Somalie et en Ouganda.

Elles sont très semblables, mais celle-ci est plus grande et n'a pas de ligne noire sur les flancs.

Fini pour aujourd'hui et retour à l'hôtel, le seul du coin ... not too bad ... mais le choix de repas est limité ... c'est pas grave, on est trop gros 😛

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Le lendemain, nous retournons dans le Parc national des monts Balé, mais cette fois, sur le plateau de Sanetti situé au centre dudit parc accompagné d'un garde ...

... ici on est à 4.000 m d'altitude et ce sont les landes d'altitude qui dominent ... et il ne fait pas chaud 😕

Mais il y a encore des oiseaux ... 😛

Nous reverrons les endémiques Ibis caronculés (Bostrychia carunculata).

On voit bien ici la caroncule.

Le Serin strié (Crithagra striolata)

L'endémique Traquet afroalpin (Pinarochroa sordida)

Le Pigeon roussard (Columba guinea) qui n'a pas l'air d'avoir chaud ...

Le Cochevis de Thékla (Galerida theklae).

Cette espèce est plutôt sud européenne et nord-africaine, mais plusieurs sous-espèces sont présentes plus au sud comme ici au sud de l'Ethiopie et au nord du Kenya avec la sous-espèce huriensis.

On retrouve la Buse augure (Buteo augur) sous sa forme blanche.

Suite aux fortes chutes de pluie, les étangs ne manquent pas et les Canards à bec jaune (Anas undulata) non plus.

Nous pourrons voir un autre endémique : le Vanneau d'Abyssinie (Vanellus melanocephalus) qui ne niche que sur les hauts plateaux éthiopiens.

Il n'a pas de dimorphisme sexuel.

Et voici le clou du spectacle : Loup d'Abyssinie (Canis simensis) 

Il ressemble fort à notre Renard roux (Vulpes vulpes), mais l'ADN a confirmé son lien avec le loup gris, le coyote et le chacal doré et à flancs rayés tous du genre Canis.

Il n'y en aurait plus que 500 sur les monts Balé soit une douzaine de meutes.

Il chasse cependant en solitaire et se nourrit principalement du rat-taupe géant (Tachyoryctes macrocephalus) endémique des monts Balé également.

Ce Rat-taupe creuse un véritable gruyère dans le sol et a la particularité d'avoir les yeux au sommet du crâne pour regarder hors de son terrier sans trop se faire voir.

Ce dernier n'attire pas que le loup, les rapaces également comme ces Buses augure (Buteo augur) qui se disputent le butin ...

... ou l'Aigle des steppes (Aquila nipalensis) ...

Quelques autres étangs attirent toujours l'Ouette à ailes bleues (Cyanochen cyanoptera)

 et les Vanneaux d'Abyssinie (Vanellus  melanocephalus) ...

... mais nous verrons de même la Tadorne casarca (Tadorna ferruginea).

Son aire de répartition va de la Roumanie à la Chine et le plus méridionalement en Ethiopie.

On arrive bientôt sur l'un des sommets des monts Balé ...

... même là, la milice patrouille ... heureusement le garde est avec nous ...

... petite photo de famille au sommet du Tulu Dimtu, 2è plus haut sommet d'Ethiopie à 4.377 m.

Vous avez vu, il ne fait pas chaud, à peine 10° ... alors on ne s'attarde pas pour redescendre ... et en chemin, nous admirerons les Lobelias rhynchopetalum. Ce sont des Campanulaceae endémiques des monts Balé et des monts Simien au nord de l'Ethiopie.

Nous verrons également le Pigeon à collier blanc (Columba albitorques) qui lui aussi est endémique des hauts plateaux éthiopiens.

Nous rencontrerons pareillement des Francolins à cou roux (Pternistis castaneicollis) qui sont endémiques de l'Ethiopie,de la Somalie et du Kenya.

Il y a deux sous-espèces dont atrifons dans le sud de l'Ethiopie et le nord du Kenya.

 

Dans ce milieu afroalpin, on trouve pas mal de fleurs comme :

Celle-ci qui resemble fortement à la Parnassie des marais (Parnassia palustris (Celastraceae)

L'Helichrysum odoratissimum est une Asteraceae endémique de l'Afrique de l'est et du sud.

L'Helichrysum chionoides est une autre Asteraceae endémique du Kenya et de la Tanzanie.

Le Geranium kilimandscharicum (Geraniaceae) est endémique des montagnes de l'Afrique de l'est.

L'Anthemis chia est de la famille des Asteraceae et a été introduite d'Europe.

Le Medicago sativa est une Fabaceae largement introduite.

L'Osteospermum vaillantii (Asteraceae) est endémique du sud de la Jordanie au nord nord-est de l'Afrique tropicale.

La Santolina chamaecyparissus (Asteraceae) (1)

L'Helichrysum splendidum encore une autre Asteraceae endémique de l'Ethiopie à l'Afrique du Sud.

Voilà, on redescend de la montagne non pas en bicyclette, mais avec nos 4x4 ...

... et en faisant attention de ne pas écraser un Loup d'Abyssinie ... 😉

En descendant, nous faisons un petit crochet par le village isolé de Rira en pleine montagne et où les habitants semblent parfaitement acclimatés ...

... le temps de boire un bon café éthiopien fumant ...

... nous repartons pour la forêt d'Harenna ...

C'est la deuxième plus grande forêt d'Ethiopie avec ses 4.000 km².

C'est une forêt de nuages d'où la présence de nombreux lichens et mousses.

Elle est impénétrable et est ainsi un refuge idéal pour beaucoup d'animaux comme notamment le Lycaon (Lycaon pictus) le seul canidé avec 4 doigts à chaque patte et le Cochon géant (Hylochoerus meinertzhageni) qui est le plus gros des Suidae (porcs) avec 2 m de long, 1 m de haut au garrot et 275 kg.

Nous ne les verrons pas ...😞

Mais bien quelques oiseaux comme :

Le Cossyphe de Heuglin (Cossypha heuglini).

Il est visible du Tchad au Soudan et de l'Ethiope à l'Afrique du Sud.

Il comporte 3 sous-espèces dont intermedia pour l'Ethiopie et la partie méridionale de son aire de répartition.

et le Gobemouche à demi-collier (Ficedula semitorquata).

Il est eurasiatique et niche de part et d'autre du lac Victoria en Afrique.

Nous piqueniquons sur place et puis je fais le tour des plantes sur place ...

Il y a ainsi la Vigna unguiculata une Fabaceae qui vient d'Afrique de l'ouest.

Le Geranium aculeolatum (Geraniaceae) qui est endémique d'Ethiopie jusqu'au nord du Mozambique.

L'Hebenstretia angolensis qui est une Scrophulariaceae visible de l'Erythrée à l'Afrique du Sud.

Le Lotus goetzei  est une Fabaceae que l'on trouve de l'Ethiopie à l'Afrique du Sud.

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La Torenia crustacea de la famille des Linderniaceae se trouve en Afrique tropicale et subtropicale.

La Scabiosa columbaria est une Caprifoliaceae bien de chez nous et quelque peu envahissante.

Le Rubus niveus (Rosaceae) est une ronce introduite d'Asie du sud.

L'Antigonon leptopus est une Polygonaceae venant d'Amérique centrale.

La Girardinia diversifolia (Urticaceae) est donc une ortie qui pousse dans les régions subtropicale et tropicale de l'Ancien Monde.

Mieux vaut ne pas s'y frotter. 😕

Le Coleus barbatus est une Lamiaceae que l'on trouve en Afrique tropicale et en Asie du sud.

Le Lobelia giberroa de la famille des Campanulaceae est endémique de l'Erythrée à la Zambie.

Il peut atteindre 5 m de haut et chaque chute de feuille laisse une cicatrice sur le tronc.

Ses fleurs forment une grappe au sommet.

Le Crotalaria laburnifolia (Fabaceae) vit en Afrique tropicale et du sud ainsi qu'en Asie du sud.  

Le Leonotis nepetifolia (Lamiaceae) se trouve en Afrique tropicale et en Inde.

Cette plante herbacée peut avoir 3 m de haut.

Elle fleurit aux noeuds de sa tige.

et pour terminer encore un bel Helichrysum formosissimum (Asteraceae) que l'on trouve en Ethiopie et en Afrique centrale et du sud.

Fin de journée, on continue notre descente ...

on croise quelques autochtones à pied et à cheval ...

ici, c'est l'islam qui domine ...

... on croise aussi des bus qu'il vaut mieux laisser passer ... cat ils prennent toute la place ...

... et on se lasse pas du paysage ...

... et retour à l'hôtel pour un bon repas ... enfin ... voila le menu ... mais il n'y a pas tout ...😟

... bon, à demain ...

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Ce matin, on retourne en contrebas des monts Balé ...

en chemin, nous apercevons un dépotoir rempli de charognards ... Cigognes d'Abdim, vautours charognards, milans à bec jaune, ... et des chiens errants ...

... une Corneille du Cap (Corvus capensis) est de la partie aussi.

On peut la voir de l'Erythrée à l'Afrique du Sud.

Il y a deux sous-espèces, ici au nord de sa zone de répartition, c'est la sous-espèce kordofanensis.

Cette plaine est réputée pour abriter quelques antilopes ...

... mais nous verrons d'abord un autre oiseau endémique la Sentinelle d'Abyssinie (Macronyx flavicollis).

On ne la trouve qu'en Ethiopie.

Les antilopes ne se font pas attendre ...

L'endémique Nyala de montagne (Tragelaphus buxton)

et le Grand cobe des roseaux (Redunca arundinum)

et les Phacochères communs (Phacochoerus africanus) ne manquent pas ...

Nous reverrons quelques oiseaux comme :

le Faucon crécerelle (Falco tinnunculus)

le Pique-bœuf à bec rouge (Buphagus erythrorynchus)

L'endémique Grive d'Éthiopie (Turdus simensis)

Le Cochevis de Thékla (Galerida theklae)

Le Tarier africain mâle (Saxicola torquatus)

Une nouveauté : la Pie-grièche à dos noir (Lanius humeralis).

Elle niche de la Mauritanie à l'Ethiopie jusqu'en Namibie vers le sud.

La plaine est relativement humide et propice pour certaines plantes ...

Comme le Trifolium burchellianum, une Fabaceae que l'on trouve de l'Ethiopie à l'Afrique du Sud.

On trouve des fleurs européennes comme :

La Spergula arvensis (Caryophyllaceae)

ou la Stellaria media (Caryophyllaceae)

Le Lathyrus latifolius (Fabaceae)

Le Cynoglossum amabile (Boraginaceae) qui lui est africain et présent jusqu'au Kenya et en Tanzanie. 

Le Nepeta azurea (Lamaciae) qui est endémique de l'Afrique de l'est.

L'Arctotheca calendula (Asteraceae) originaire d'Afrique du Sud.

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L'Artemisia afra est une Asteraceae africaine.

L'Achyranthes aspera est une Amaranthaceae endémique des zones tropicales.

et on trouve parfois des trophées ... 😁

On rejoint nos 4x4 et on change de décor ...

... nous sommes dans une forêt avec beaucoup de Juniperus procera (Cupressaceae) qui poussent en Afrique de l'est et au centre de l'Arabie.

Un des buts est d'observer la Phyllanthe de Galinier (Sylvia galinieri) qui n'est présente que dans ces forêts sèches de l'Ethiopie.

On la repère facilement grâce à son chant dont elle nous fait l'honneur ...

Il est midi ! Piquenique et petite sieste ... Les Ethiopiens ne mangent la même chose que nous ... pour eux crêpes surettes et zébus grillés façon pita et pour nous sandwichs garnis un peu secs ... les journées sont longues ... on est un peu fatigué ...

Allez, on est reparti en chasse ...

... pour surprendre encore un Cobe des roseaux (Redunca arundinum) ...

... ou une troupe de Nyalas de montagne (Tragelaphus buxton) 

Des oiseaux encore ...

Le Gobemouche chocolat (Melaenornis chocolatinus).

On ne le trouve qu'en Erythrée et en Ethiopie.

Il y deux sous-espèces, une au nord et au centre de l'Ethiopie et l'autre à l'ouest de l'Ethiopie. Il semble qu'il s'agisse de cette dernière soit la sous-espèce reichenowi.

et encore une endémique, la Mésange à dos blanc (Melaniparus leuconotus) qui ne vit que dans ces forêts abyssiniennes.

Un autre Gobemouche, le Gobemouche gris (Muscicapa striata) qui est un Euroasiatique et qui, en hiver, vient en vacances en Afrique au sud d'une ligne allant du Sénégal au Kenya.

 

Notre guide du jour l'a beaucoup cherchée et finalement trouvée ...

... la Chouette africaine (Strix woodfordii) qui est présente dans toute l'Afrique au sud d'une ligne allant du Sénégal à l'Ethiopie.

Il y 4 sous-espèces dont umbrina en Ethiopie.

On reverra le Serin strié (Crithagra striolata)

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Quelques rares insectes comme 

Ce Scarabée vert ... qui ressemble fort à Melyris quadricolis présent en Ethiopie ...

ou ces papillons ...

Un Polyommatinae (sous-famille des azurés) le Cacyreus fracta que l'on trouve dans les montagnes subsahariennes.

et plus étonnant, ce Souci (Colias crocea) que l'on trouve en France et qui migre en hiver jusqu'ici.

Quelques autres fleurs également ...

Le Solanum incanum (Solanaceae), une afroasiatique.

Le Geranium aculeolatum (Geraniaceae) visible de l'Ethiopie au nord du Mozambique.

L'Acanthus eminens (Acanthaceae) endémique de l'Ethiopie du sud, du centre du Soudan et du Kenya.

L'Echinops hoehnelii est une Asteraceae qui pousse en Ethiopie, Kenya, Tanzanie et RDC.

un petit dernier, l'Hypericum revolutum (Hypericaceae) que l'on trouve dans toute l'Afrique centrale et du sud.

Allez, on rentre au bercail ... mais nous observons un rapace posé sur poteau électrique qui fait débat ...

... on tombe d'accord, il s'agit d'un Aigle ravisseur (Aquila rapax).

C'est un rapace diurne qui vit en Afrique et dans la péninsule indienne et qui se répartit en 3 sous-espèces. L'une occupe  le Maghreb jusqu'à l'Ethiopie , une autre l'Inde et la troisième le reste de l'Afrique. En Ethiopie, c'est la sous-espèce belisarius.

Sur le chemin du retour à l'hôtel, je constate que ce sont les femmes qui travaillent et que les hommes papotent ...

... ce n'est pas vrai ... les hommes travaillent aussi ... 😜

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Nous sommes le 15 novembre, avant-dernier jour de notre périple ... et nos guides nous emmènent voir le lac Wenchi près de la petite ville de Chitu an nord-ouest entre Shashemene et Addis-Abeba.

Il y a 4 h de route ...

On dit au revoir aux magnifiques montagnes ...

et en chemin on rencontre encore l'Aigle des steppes (Aquila nipalensis)

ou un Verbascum sinaiticum, une Scrophulariaceae visible de la Syrie jusqu'au Kenya et aussi au Pakistan.

On retraverse les champs de blé ... c'est la moisson ... ils sont équipés de moissonneuses, la récolte se fait encore à la main ...

On arrive à Shashemene ... beaucoup d'activités se passent dans la rue ...

Pause de midi, on déguste en excellent plat éthiopien ...

Nous arrivons au lac Wenchi ... c'est un lac formé dans la caldeira circulaire d'un ancien volcan ...

Les indigènes s'y approvisionnent en eau, y font la lessive ... notre présence attire toujours la curiosité ...

Première rencontre avec un Xerus rutilus, un rongeur africain de la famille des Sciuridae (écureuils) ...

Ce lac est connu pour abriter des Flamants ... et on ne sera pas volé ... 😃

Il s'agira principalement de Flamants nains (Phoeniconaias minor).

Ils vivent essentiellement en Afrique de l'est, mais de plus petites populations se retrouvent au Sénégal et en Mauritanie de même qu'en Afrique australe et en Inde. 

Ils se distinguent des Flamants roses (Phoenicopterus roseus) par un bec plus foncé, des yeux cerclés de rouge et les pattes plus rouges ...

Les Flamants roses sont eux très répandus dans l'Ancien Monde et en Afrique.

Nous verrons aussi des limicoles comme ...

... le Combattant varié (Calidris pugnax) est cosmopolite. Il niche dans les toundras d'Europe et d'Asie puis migre en hiver dans les régions australes.

Le Bécasseau minute (Calidris minuta) lui niche dans le Haut Arctique puis passe l'hiver près des côtes et des points d'eau en Afrique.

On reverra le Vanneau couronné (Vanellus coronatus)

et l'Échasse blanche (Himantopus himantopus)

Chez les Anatidae, il y aura le Canard du Cap (Anas capensis).

On les trouve dans toute l'Afrique au sud du Sahara, mais pas en Afrique de l'ouest et équatoriale.

Autour du lac, nous pourrons observer la Bergeronnette printanière (Motacilla flava). C'est une euroasiatique qui migre en Afrique lors de l'hiver.

Elle comporte 10 sous-espèces avec ici la sous-espèce type flava.

Il y aura encore de nombreuses Hirondelles paludicoles (Riparia paludicola)

Le Traquet isabelle (Oenanthe isabellina) sera de la partie.

On peut la voir de l'est de l'Europe à la Chine. En hiver, elle migre plutôt dans l'est de l'Afrique.

Le Pigeon roussard (Columba guinea) a toujours l'air surpris de nous voir ...😄

Tout d'un coup, les hirondelles s'envolent ... un Faucon pèlerin (Falco peregrinus) apparaît ...

C'est un rapace diurne qui vit sur tous les continents. De ce fait il est composé de 18 sous-espèces selon son lieu de vie. Ici, au sud du Sahara il s'agit de la sous-espèce minor.

J'aperçois un beau papillon de la famille des Pieridae, le Belenois aurata bien qu'originaire du Sri Lanka il est présent jusqu'en Afrique de l'est....

On décide ensuite de gravir les pentes du lac pour admirer le paysage ...

L'occasion de revoir le Calao à bec rouge (Tockus erythrorhynchus)

Le soleil va se coucher ... il est temps de rentrer ...

en traversant Chitu, nous nous baladons dans le marché au grand dam de nos chauffeurs qui ont peur de la réaction de la population peu enclin à voir des étrangers ...

Sur la route du retour, les motos dominent toujours bien chargées ...

Nous arrivons à l'hôtel juste à temps pour voir le reflet de la lune dans le lac Langano ...

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Voici le dernier jour de notre voyage, mais la journée sera encore bien remplie car notre avion ne décolle que le lendemain à 1h ...

C'est donc par un dernier lever de soleil sur le lac Langano que cette journée commence ...

... et un petit déjeuner sur la terrasse égayé par quelques oiseaux comme madame Souimanga à ventre jaune (Cinnyris venustus) ...

... ou le Bulbul somalien (Pycnonotus somaliensis), un dernier endémique de l'Ethiopie et de la Somalie ...

... ou encore le Tisserin baglafecht (Ploceus baglafecht) qui vit en Afrique centrale du Nigeria à l'Ethiopie et de la RDC au Kenya, Tanzanie et Zambie.

Nous observerons également le Pseudotrapelus sinaitus, un lézard de la famille des Agamidae que l'on trouve de la Libye à l'Éthiopie et d'Israël à l'Arabie.

Avant de rejoindre Addis-Abeba, nous nous arrêtons dans la petite ville de Bishoftu qui est en réalité la ville natale de notre guide Wendy.

Il n'a plus revu sa famille depuis qu'il a quitté l'Ethiopie il y 5 ans comme émigré clandestin ... Actuellement régularisé, il va s'empresser d'aller la voir ...

Il y a plusieurs lacs à Bishoftu et nous nous arrêtons près du lac Kuriftu et y retrouvons les mêmes oiseaux ...

Le Marabout d'Afrique (Leptoptilos crumenifer)

Le Chevalier sylvain (Tringa glareola)

Le Chevalier guignette (Actitis hypoleucos)

L'Échasse blanche (Himantopus himantopus)

Le Tantale ibis (Mycteria ibis)

L'Ibis falcinelle (Plegadis falcinellus)

L'Ibis sacré (Threskiornis aethiopicus)

Les Milans à bec jaune (Milvus aegyptius)

Les Combattants variés (Calidris pugnax)

Et enfin, les Dendrocygnes veufs (Dendrocygna viduata).

Ils se reproduisent dans toute l'Afrique subsaharienne et en Amérique du sud.

Ils sont grégaires et se nourrissent d'herbes et de graines ainsi que d'invertébrés aquatiques.

Nous allons ensuite déjeuner près du lac Babogaya au Adula Resort d'où on domine le lac ...

Le repas est servi sous forme de buffet, mais je ne retiendrai que le dessert ...

😋

Encore un petit tour au bord du lac pour y voir essentiellement le Pélican gris (Pelecanus rufescens) qui niche en Afrique subsaharienne et dans la péninsule arabique.

Nous reprenons ensuite la direction de la capitale ...

en traversant la seule ligne de chemin de fer du pays qui relie Addis-Abeba à Djibouti et donnant ainsi accès à la mer ...

... une dernière photo typique ... ce chameau m'a l'air bien chargé ...😦

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Addis-Abeba ... c'est le moment d'acheter quelques souvenirs ... on nous emmène dans un bric-à-brac où on trouve de tout ... et tout le monde trouve son bonheur ...

et pour terminer en beauté, un dernier repas typique dans un restaurant-cabaret ...

Le spectacle consiste en des danses tribales éthiopiennes auxquelles on est amené à participer tant bien que mal ... 😯

... ainsi se termine ce fantastique et dépaysant voyage ... et merci à nos guides et chauffeurs 👍👍

Encore une fois n'hésitez pas à laisser un commentaire ou poser une question ... j'y répondrai avec plaisir ...

A bientôt peut-être ...