Islande (30 juin - 13 juillet 2013)

C'était un voyage longtemps projeté et souvent reporté pour diverses raisons  ... Mon 1° but était de réunir quelques personnes désireuses de partager ce voyage avec moi dont mon épouse bien sûr afin de partager cette aventure.

Ce fût fait fin 2012 et c'est à 7 que nous avons planifié le voyage. Notre choix s'est porté sur l'agence 66°Nord pour une raison de rapport qualité/prix ... Le contrat prévoyait le vol A/R Paris CDG-Keflavik avec WowAir (compagnie lowcost islandaise), la location de deux 4x4, le matériel de camping (tentes + ustensiles de cuisine) et un roadbook, le tout pour un peu moins de 1.500€/personne.

Ce n'est pas le 1° choix ... nous avons eu quelques couacs : Personne pour nous accueillir à l'aéroport et nous livrer les 4x4 ... personne au rendez-vous pour nous remettre le matériel de camping ... une tente défectueuse et une casserole pour 7 ... pas de roadbook précis, mais une documentation généralisée sur l'Islande et surtout pas d'infos sur les campings ... Bien sûr, il ne faut pas réserver les campings en Islande, mais il peut être intéressant d'avoir quelques infos quand on est 7 et que la météo ne permet pas toujours de cuisiner à l'extérieur ... Ayant de petites tentes pour 2 personnes, il nous fallait trouver un camping ayant une cuisine/salle à manger ce qui n'est pas toujours le cas ... et quand il y en a, vu l'affluence, il faut souvent faire la file pour avoir accès au réchaud ou à une table ... Mais ça fait partie de l'aventure n'est-ce pas ?

Il est vrai que les exploitants de camping n'ont que 3 mois pour gagner leur vie et amortir leur infrastructure ... mais vu le succès touristique grandissant, il y a un créneau à prendre :-)

Voila, le décor est planté ...

Nous allons parcourir quelque 2.600 km dont beaucoup de pistes pour faire le tour de l'Islande et voir ses principaux spots. Je vous mets ci-dessous l'itinéraire emprunté :

L'Islande avec ses 103.000 km² (Belgique 37.500 km², France = 552.000 km²) et ses 320.000 habitants est un savant mélange d'eau et de feu avec un climat imprévisible (Selon un proverbe islandais : "si le temps ne te convient pas, attends 5 minutes"). Sa proximité de l'Arctique et du Gulf Stream fait qu'il n'y fait jamais très froid ni très chaud ...


Notre 1° visite sera donc consacrée à la capitale Reykjavik (littéralement : "La baie des fumées") ...

 Par avion, on arrive en Islande à l'aéroport international de Keflavik soit à environ 50 km  de Reykjavik ...

... en passant par Hafnarfjordur 

Joli drakkar stylisé dans le port de Reykjavik

Halgrimskirkja, la cathédrale

ville extrêmement paisible malgré qu'elle soit occupée par les 2/3 des habitants de l'île ....

son Parlement  

 

 Mélange de modernité et de style ancien ...

 Les Islandais cultivent leurs propres fraises !

même photo au même endroit ... à gauche à minuit, à droite à midi ...

A proximité du Cercle polaire, en été, la nuit ne dure que 3 heures laissant une clarté permanente ...

Quelques spécialités culinaires dont le requin faisandé 


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un goût de vieux camembert piquant ...

Notre hôtel , le Kex Hotel, auberge de jeunesse, à deux pas du centre historique et du port.

Petit dej'   et dortoir ...





Notre seconde étape sera Kerlingarfjoll au centre de l'île.

La 1° chose qui frappe en parcourant l'intérieur des terres, ce sont ses grandes étendues bleues dans le paysage ... il s'agit de champs de lupin (Lupin d'Ecosse - Lupinus nootkatensis) ensemencés un peu partout pour maintenir les faibles couches de terre.





En chemin, nous visitons Thingvellir, 
haut lieu historique islandais puisqu'il s'agit du lieu de rassemblement originel d'un des plus vieux parlements du monde (l'Alþing) fondé dès 930 et où l'indépendance de l'Islande fut proclamée le 17 juin 1944.

Thingvellir a la particularité de se situer dans un graben : terme géologique pour identifier un endroit où le sol s'est affaissé suite aux secousses sismiques.








Petite parenthèse pour mettre en valeur la richesse étonnante de la flore et de l'avifaune malgré le climat ambiant et la nature du sol ...

 Bartsia alpina

Bécassine des marais (Galinago galinago)

 Grive mauvis (Turdus iliacus)

Canneberge (Vaccinium oxycoccos)

Lagopède alpin (Lagopus muta)

Nous passons également par Geysir évidemment connu pour ses geysers dont ils tirent leur nom :

un peu plus au Sud, nous passons par une des magnifiques chutes d'Islande : Gullfoss (gull voulant dire or et foss cascade)

La chute tient son nom de ses reflets dorés issus des rayons de soleil au travers de la bruine et qui donnent souvent naissance à de beaux arcs-en-ciel.

En route, nous passons encore par le lac Hvitarvatn alimenté par la fonte du glacier Langjökull.

Nous installons donc pour la 1° fois nos belles tentes rouges au sein du Kerlingarfjoll qui culmine à 1.477 m et dont la couleur orange dominante provient de la rhyolite dont cette montagne est constituée.

De nombreuses sources d'eau chaudes sortent de cette montagne et permettent d'y prendre un bon bain ! 5° dehors et 40° dedans :-) 

et toujours des fleurs et des oiseaux ...

Epilobe arctique (Epilobium latifolium)

Benoîte des ruisseaux (Geum rivale)

Linaigrette de Scheuchzer (Eriophorum Scheuchzeri Hoppe)

Bergeronnette grise (Motacilla alba)
incroyablement présente dans tous les milieux islandais ...

Pluvier doré (Pluvialis apricaria) 
très présent également.









C'est sous une fine couche de neige que nous reprenons la route vers Varmalhid dans le Sud ...

 


... non pas à pied, mais en 4x4 sur les pistes balisées dans la roche volcanique ...

Nous nous arrêtons à Hveravelir, haut lieu touristique connu pour ses sources chaudes et autres marmites bouillantes 

Vous l'aurez remarqué, la météo ne nous gâte pas trop et un petit repos à l'abri est apprécié :-)

Encore une fois, cela n'empêche ni fleurs de pousser et oiseaux de nicher ...

Orpin jaune (Rhodiola rosea)

Thym arctique (Thymnus praecox)

Cygne chanteur (Cygnus cygnus)

Pipit farlouse (Anthus pratensis)

 Traquet motteux (Oenanthe oenanthe) mâle

Traquet motteux (Oenanthe oenanthe) femelle

Cardamine des prés (Cardamine pratensis)










En s'approchant des côtes du Sud, nous retrouvons un peu de verdure et la vie ...

Comme je vous le disais en préambule, les campings islandais sont assez rudimentaires ... comme à Varmalhid ... 

Heureusement la salle communale nous a permis de profiter d'une bonne pêche réalisée par le copain Jean-Marc (record : 61 cm !)

Le lendemain, avant de repartir pour Akureyri, le Nice islandais, nous visitons cette mignonne église typique : Vidimrarkirkja.

Vous avez vu, c'est pas difficile l'islandais : église = kirkja :-)






Pour atteindre Akureyri, nous longeons la presqu'île de Skagafjordur ...

Petite halte à Hofsos, village de pêcheurs, siège du musée de l'immigration islandaise vers l'Amérique du Nord et encore composé de vieux bâtiments tels cet entrepôt danois du 17° siècle époque où ceux-ci détenaient le monopole de la pêche ...

A la pointe de Skagafjordur, se trouve le port de Siglufjordur réputé pour ses harengs ...

Akureyri est la 2ème agglomération d'Islande avec 17.750 habitants. Bien que située à 50 km du Cercle Polaire, elle jouit d'un climat doux : -5° en hiver et 15° en été grâce à la dérive atlantique nord du Gulfstream !

L'occasion pour nous de fraterniser avec quelques trolls locaux ... :-)

Notre prochaine étape sera aux bords du lac Myvatn et en chemin, nous passerons par Godafoss, la chute des Dieux :

En l’an 1000, l’Islande décide de renoncer aux cultes païens (Óðin, Þórr …) et de se convertir au christianisme.

Pour symboliser l’abandon de ces rites, le chef de clan Þorgeir décide de jeter dans ces impressionnantes chutes d’eau toutes les idoles païennes. 

Mývatn (lac des mouches) est l'unique endroit habité des hautes terres et ce depuis l'installation des Vikings, entre les IX^e et X^e siècles. Le lac, troisième étendue d'eau naturelle du pays, reste gelé six mois par an. Le nom du lac vient des nuées d'insectes (Chironomidae) dont se nourrissent les canards qui peuplent les bords du lac en été. Le coin est connu des ornithologues pour la quinzaine d'espèces de canards qui y nichent à partir d'avril. La superficie du lac est de 37 km^2.

(NB : photo prise à minuit ...)

^{Voici quelques nicheurs aperçus ...}

Barge à queue noire (Limosa limosa)

Chevalier gambette (tringa totanus)

Eider à duvet (Somateria mollissima)

Eider à tête grise (Somateria spectabilis)

Fuligule milouinan (Aythia marila)

Garrot d'Islande (Bucephala islandica)

Grèbe esclavon (Podiceps auritus)

Harle bièvre (Mergus merganser)

Huîtrier pie (Haematopus ostralegus) et ses oeufs

Phalarope à bec étroit (Phalaropus lobatus)

Plongeon catmarin (Gavia stellata)

Plongeon imbrin (Gavia immer)

Le site du lac Myvatn est entouré d'autres plus fascinants les uns que les autres et bien sûr liés à une géologie agitée ...

Le lac Viti formé dans le cratère d'un volcan aux eaux vertes et bleues.

<===  Leirhnjukur au bord du volcan Krafla d'où une coulée de lave s'est arrêtée au pied du village Reykjahlid épargnant de justesse son église.
En cas d'averse, les laves encore chaudes s'emplissent de vapeur d'eau.

Hverir est un site de solfatares et de fumerolles laissant s'échapper de la vapeur d'eau à haute pression entre 80 et 100 ° !

Des grottes se sont aussi formées dans la lave où l'eau accumulée est chaude et excellente pour se baigner ... parfois involontairement ...

Dimmuborgir est un champ de lave aux formes laissant libre cours à l'imagination :  la poule, l'église et autres châteaux-forts ... 

Toujours autour du Lac de Myvatn, la presqu'île de Hofdi offre des paysages fabuleux ...

et plus à l'Ouest, on peut découvrir une série de petits cratères appelés pseudo-cratères nés de l'explosion de vapeur au contact de la lave avec l'eau du lac.

^{Depuis Myvatn, nous nous rendons à Husavik, petit port dans la baie de} 

^{Skjalfandi célèbre pour ses baleines.}

Nous voici donc embarqué pour un "whalewatching" ...

Nous avons eu ainsi la chance d'observer les cabrioles d'une baleine à bosse (Megaptera novaeangliae)

Sur le chemin du retour, nous traversons le Parc Naturel de Jokulsargljufur et son canyon spectaculaire formé sous les actions conjuguées de l'eau, le feu et la glace ...

Là, on peut y découvrir les affleurements de Hljodaklettar, noyaux d'anciens volcans ...

Comme vous pouvez le constater, c'est une des rares régions boisées d'Islande, essentiellement des bouleaux nains, des saules et des sapins ...

Une blague circule en Islande : Si tu te perds dans un bois islandais, lèves-toi et tu retrouveras ton chemin ... :-)

Angélique des bois (Angelica silvestris)

Saule boréale (Salix borealis) et saule laineux (Salix lanata)

Au Nord du canyon se trouve Dettifoss, la plus puissante chute d'Europe. Située à 308 m d'altitude, elle se précipite du haut d'une falaise constituée d'orgues basaltiques. Elle a un débit d'environ 200 m^3/s pour une hauteur de 44 mètres. La puissance de cette chute d'eau peut être évaluée à 88 Mégawatts.
Vous nous avez vu au bord de la chute ?

Saviez-vous qu'on cultivait des bananes en Islande ?                

Grâce à l'exploitation géothermique, des serres fortement illuminées et
^{chauffées sont bâties} un peu partout dans le pays.

Dernière étape dans la région de Myvatn : Askja au pied du Vanatjokull, le plus
^grand glacier islandais.

Askja est une succession de caldeiras formées suite aux nombreuses
éruptions volcaniques dans la région durant les derniers siècles.

Pour y arriver, nous ferons 2 heures de piste où nous aurons l'impression 
de voyager sur la lune.

mais il y a quand même de l'eau ... et des gués à traverser ...

ce qui nous permet de taquiner le goujon  :-)

Ça y est, Askja est en vue ... 



mais toujours enneigé malgré l'été ...

Il nous faut donc continuer à pieds ...

et de toute façon, ils ont tout prévu ces Islandais ...















... le déplacement en valait la peine ... la caldeira est gelée ...





... mais pas le lac Viti aux eaux chaudes et laiteuses à cause des sulfites.

Heureux !

Belle pioche pour les géologues ...

Nous sommes le 7 juillet et nous entamons le retour vers le Sud par la 
traversée du Sprengisandur au centre de l'Islande ... à l'Est : le glacier 
Vatnajokull, à l'Ouest : le glacier Hofsjokull ...

Ce sera notre plus longue étape ... 300 km de piste en 8 heures ...

... de temps à autre un panneau de signalisation ...

 ... et les glaciers en point de mire ...

quand même rassurant de voir que les secours veillent :-) 

... car il y a plus fous que nous ...

... et quelques moutons égarés ...

Ce périple nous amène dans le Landmannalaugar, région aux couleurs magiques, mélange de verdure et minerais volcaniques ...

Le mauvais temps nous empêchera malheureusement de camper dans la région et nous obligera à trouver un gîte à Holaskjol ...

et de retrouver un bon lit ...

et l'occasion pour nous de se dérouiller les jambes dans ces magnifiques paysages ...

 et d'y faire quelques rencontres ...

dont le magnifique Bruant des neiges (Plectrophenax nivalis)







Non loin de là se trouve la faille d'Eldgja formée par la séparation des plaques eurasienne et américaine ...

Cette faille est longue de 30 km avec une largeur maximale de 600 m et une profondeur maximale de 270 m ...
A cet endroit, les plaques tectoniques s'écarteraient de 7 mm par an ...

Nous rejoignons maintenant la côte Sud et retrouvons quelques habitations ...

C'est aussi l'endroit par où s'écoulent les différents glaciers issus du Vatnajokull ...

 ... et lors des fréquentes éruptions volcaniques du coin, comme celles du Grímsvötn situé sous la calotte glaciaire du Vatnajökull, la glace fond et l'eau dévale dans la plaine emportant tout sur son passage tel ce pont ...

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Des balades guidées sont organisées sur les glaciers ... les crampons sont fournis :-)

Notre 1° étape sur cette côte sera Skaftafell avec son village ancien :

Malheureusement, la casserole est vide ...

Hommes et bêtes cohabitaient ...
















Non loin de là, une belle chute parmi les orgues basaltiques : Svartifoss

Ce jour-là, après avoir monté les tentes, nous décidons de nous rendre au lagon glaciaire Jökulsarlon un peu plus à l'ouest et qu'il est préférable d'admirer au crépuscule ...

... vous avez vu ... je suis en short et en tee-shirt ! Qui a dit qu'il ne fait pas bon en Islande ... :-)

C'est la langue glaciaire Breidamerkurjökull (c'est pas moi qui l'ai inventé !) qui "vêle" de nombreux icebergs dans ce lagon et qui sont lentement entraînés vers la passe qui va les amener dans l'Atlantique ...

Les phoques et les sternes arctiques profitent de la marée montante pour chasser entre les icebergs parfois complètement bleus ...

... ces blocs de glace sont ballottés 
au gré des vagues et leurs débris en décorent la plage de sable noir ...

L'endroit nous a permis de faire encore de belles observations d'oiseaux :

Arlequin plongeur (Histrionicus histrionicus)

Grand labbe (Stercorarius skua)








En présence de leur poussin, ils peuvent devenir très agressifs et adoptés leur posture d'intimidation ...

Son cousin le Labbe parasite (Stercorarius parasiticus)

Courlis corlieu (Numenius phaeopus)

 




et la fantastique championne de la migration : la Sterne arctique (Sterna paradisaea)












Le lendemain, en route pour Vik, la ville la plus méridionale d'Islande. Pour ce faire, nous empruntons le canyon de Fladargljufur, un des plus beaux du pays ...

Une mousse épaisse donne cette couleur veloutée à la montagne ... C'est la puissance des eaux glaciaires de la Fjadra qui a creusé la roche palagonite (basalte altéré par l'eau) sur parfois plus de 100 m de profondeur ...

La piste nous oblige à jouer aux montagnes russes ... 











je ne vous ai pas encore parlé des orchidées islandaises ... :

Orchis dentelé (Neotina tridentata)

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Orchidée verte du nord (Habenaria hyperborea)

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 Gymnadenia odoratissima

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Orchis grenouille (Dactylorhiza viridis)

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Orchis miel (pseudorchis albida)

... le canyon s'élargit et aboutit sur l'océan ...

... et à l'arrivée à Vik ... une des rares bières locales dépassant les 3,5° ...




Vik i Myrdal avec ses 300 habitants est la seule ville dans un rayon de 70 km ... et si vous tracez une ligne droite vers le Sud, vous ne rencontrerez aucune terre émergée entre Vik et l'Antarctique !

Zut ! On a crevé ...

Vik est connu pour ses immenses plages noires ... 

Juste à côté, la péninsule de Dyrholaey et son phare sont un lieu de nidification privilégié pour différentes espèces dont le symbole de l'île ...

 Fulmar boréal (Fulmarus glacialis)

Guillemot de Troïl (Uria aalge)

... et le magnifique Macareux moine (Fratercula artica)

Notre avant-dernière nuit, nous la passerons à Thorsmork au pied du fameux volcan Eyjafjallajökull qui bloqua tous les aéroports du Nord de l'Europe le 14 avril 2010 ...

mais en route, nous aurons encore l'occasion d'admirer le chute Skogafoss :

et aussi la Seljalandsfoss derrière laquelle il est possible de passer...












... l'opportunité d'un dernier bain chaud en plein air ...

 La piste vers Thorsmork nous amène au fond d'une gorge

où nous aurons à traverser pas moins de 29 gués avant de renoncer devant le dernier nous amenant à notre camping ...

... heureusement un autre camping plus accessible nous permettra de passer la nuit ... au sec ...

L'une de nos tentes étant percée par les dernières pluies, nous décidons de dormir dans le gîte ...





Le lendemain, après les 29 gués du chemin de retour, nous prenons la direction de Reykjavík en prenant des chemins détournés via ...

Eyrarbakki, connu dès 985 et l'un des plus grands ports du Sud de l'Islande jusqu'au début du 20° siècle ...

 ... à l'heure de la soupe ...

... via le solfatare de Seltun avec une température de 200° à 1000 m  de profondeur ...

A l'entrée de Reykjavík ... le poisson sèche ...




En espérant que ce récit glorieux :-) vous ait séduit ...

 ... n'hésitez pas à m'adresser vos commentaires et/ou me poser vos questions ...

bless á meðan ! (au revoir) ...

Dan